La mobilité étudiante, jusqu'au Japon
Actuellement étudiant en Master 2 d’Anthropologie Sociale et Culturelle à l'université, Baptiste Vidil avait fait le choix de partir en mobilité durant une année à l'Université de Kyoto au Japon au cours de sa deuxième année de licence : il raconte.
- 01/12/2021
Pourquoi avez-vous choisi de réaliser une expérience de mobilité avec l'Université de Kyoto ?
Au départ, je n'avais aucune idée des partenariats existants au Collège des Sciences de l’Homme. Je suis donc allé sur la carte interactive Moveon et j'ai découvert l'Université de Kyoto. C'était un choix spontané lié à mon attractivité évidente pour ce pays. Je devais au préalable passer une certification linguistique (niveau TOEFFLE-B2, score 80 minimum) pour postuler à cette destination car la plupart des cours proposés étaient en anglais. Ensuite, j'ai pu choisir librement les cours que je voulais suivre. L’avantage de cette université est que j’ai pu me créer un parcours scolaire « à la carte » me permettant de découvrir de nouvelles disciplines. J’ai alors pu m’initier à la Primatologie, l’Anthropologie ou encore aux Enjeux et Problèmes de la société japonaise. J’ai alors pu suivre ces cours en anglais en étant directement mêlé aux étudiants japonais ce qui a été très enrichissant.
Au cours du premier semestre, j'ai décidé de suivre un cours d'apprentissage de la langue japonaise pour vivre pleinement cette expérience de mobilité et m’intégrer au mieux. Or, il faut souligner que la langue japonaise ne représente pas un frein sur place au sein de l’Université pour deux raisons. D’une part, tous les membres du personnel maitrisent l’anglais, d’autre part l’Université a mis en place un système de parrainage pour favoriser l’inclusion.
Qu'est-ce qui a rendu votre expérience unique ?
J'ai eu la chance d'être vraiment bien accueilli dans le pays et ce notamment grâce à l'Université qui m'a proposé un logement pour la globalité de mon séjour. Tout a été vraiment bien organisé par leur service d'inscription qui a réparti les étudiants dans différentes résidences. J’étais alors dans un dortoir international avec des étudiants étrangers venus vivre la même expérience, ce qui m'a vite mis à l'aise.
L'endroit était juste magique, le dortoir Mizuki-ryo était situé à l'Est de la ville dans le quartier de Sakyo-Ku qui longe la montagne. Il faut savoir que la ville a instauré des limites de hauteur dans la construction des bâtiments afin de préserver l’authenticité de Kyoto. Ainsi, tous les matins j’ai eu une vue privilégiée sur les temples faisant de cet endroit, un environnement paisible et à taille humaine.
Pour l’anecdote, notre dortoir se situait juste en face d'un autre qui avait été créé pendant la guerre et avait été récupéré par des étudiants militants pour éviter sa destruction. Ainsi, chaque matin, nous avions à traverser ce lieu atypique qui était devenu selon moi, un véritable lieu politique, sociologique et associatif.

Quel a été le meilleur souvenir de votre séjour ?
Je suis parti en roadtrip avec deux de mes amis dans la région de Kyushu en bus, trains et ferries car la région regorge d'îles et de baies. Une fois arrivés au bout de l'île, nous avons pris un ferry pour Yakushima. Vous avez peut-être déjà entendu parler de cet endroit car il a inspiré le célèbre dessinateur Hayao Miyazaki. Nous avons fait une randonnée sous la pluie, seuls au milieu d'une nature luxuriante. Nous nous sommes équipés à la dernière minute grâce à un habitant du coin qui nous a pris pour des fous en voyant comment nous étions habillés. Ensuite, nous avons dormi dans un refuge avec nos sacs de couchage Décathlon pas vraiment adaptés à la température extérieure qui était vraiment basse. Je conserve ce moment comme quelque chose d’unique durant mon voyage.
Quelle a été votre pire galère ?
Je suis parti quelques jours à Osaka avec des amis pour Halloween et j’ai suivi d’autres copains de Kyoto pour faire la fête. J’ai passé un très bon moment et vers 5 heures du matin nous avons quitté la boîte de nuit. Je me sentais bien sure de moi donc j’ai décidé de rentrer tout seul au Airbnb. Après 5 minutes de marche, je me suis rendu compte que je n'arrivais pas à m'orienter et qu’il me restait 2% de batterie. J’ai passé mon temps à demander un chargeur de téléphone sans grand succès ce qui m’a conduit à acheter une batterie portable qui m’a permis de rentrer chez moi vers 7-8 heures du matin. Mes amis sortaient de leur propre fête et nettoyaient l'appartement parce que nous devions rendre les clés. Donc je n'ai pas pu dormir, j'ai quand même passé une excellente dernière journée à Osaka avec mes amis. Voilà, je pense ma pire galère durant le voyage.
Informations pratiques
Dates limites pour postuler
- 30 janvier (départ à l'année ou au semestre) : pour les candidatures à une mobilité internationale
- 1er mars (départ à l'année ou au semestre) : pour les candidatures à une mobilité Erasmus+
- 20 septembre (départ au semestre) : pour tous les programmes sous réserve des destinations disponibles (sauf BCI, Californie, étudiants de psychologie)
Certaines destinations sont plus exigeantes (BCI/ pays anglophones) que d'autres en terme de niveau de langues et exigent le passage d'un test de langue de manière : pensez à la préparation de ces tests !
En savoir plus
Contact
Chrystel Lartigau
référente mobilité étudiante Collège Sciences de l'Homme
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