Liban : solidarité avec les universités partenaires et les étudiants
Le 4 août 2020, deux gigantesques explosions dans le port de Beyrouth ont provoqué des dégâts humains et matériels considérables dans la capitale libanaise. Au regard de sa longue tradition de coopération en formation et recherche avec la plupart des universités libanaises, et s’inscrivant dans l’élan de solidarité nationale, l’université de Bordeaux a décidé d’exonérer de frais d’inscription les étudiants libanais inscrits pour l’année 2020/2021.
- 01/10/2020
Dégâts matériels sur le campus © Université libanaise
L’université de Bordeaux entretient des relations partenariales depuis plus de dix ans avec plusieurs universités libanaises, notamment l’Université Saint-Joseph (actions de coopération en droit et santé depuis 1995), l’Université La Sagesse (qui accueille une formation délocalisée du master MIAGE depuis 2009) et l’Université libanaise (depuis 2012). Seule université publique du Liban, les actions de coopération de cette dernière se concentrent autour de la formation des doctorants, plus particulièrement dans les sciences et technologies.
Ces universités sont toutes implantées au cœur de Beyrouth et depuis la catastrophe du 4 août dernier, elles doivent faire face autant aux conséquences des dégâts matériels touchant l’ensemble de leurs campus, qu’à la détresse psychologique des personnels et des étudiants. C’est pourquoi l’université de Bordeaux a retenu, dans ces circonstances exceptionnelles, des mesures d'exonération des frais d'inscription.
La vice-présidence aux relations extérieures, Stéphanie Debette, coordonne les initiatives de solidarité en étroite collaboration avec l’association AquiCèdre, qui a pour objectif de faciliter l’arrivée et l’intégration des nouveaux étudiants libanais sur les campus bordelais.
Campagne Liban 2020 de la Fondation Bordeaux Université
La Fondation Bordeaux Université initie une collecte de fonds auprès des particuliers et des entreprises pour venir en aide à ces étudiants libanais en difficulté. Le contexte actuel est en effet très compliqué pour ces étudiants puisque l’ensemble des flux financiers, totalement bloqués jusqu’à peu, ne permet pas à ces derniers de recevoir l’aide financière escomptée de la part de leur familles ou organismes libanais versant des bourses.
A cela s’ajoute la chute de la devise libanaise, impactant fortement les doctorants, dont les bourses mensuelles en devise libanaise, versées par des organismes locaux, ont vu leur revenu diminuer de 70%. Le statut de doctorant en thèse ne leur permet pas de conclure un contrat de travail en parallèle de leurs études, ce qui rend les « jobs étudiants » inaccessibles à ces derniers.
Deux possibilité d'aide sont offertes :
