Caroline Lafon © Arthur Pequin

La Direction de la documentation de l’université de Bordeaux assure à la communauté universitaire l'accès à toute la documentation requise pour l'enseignement et la recherche. Pas moins Près de 160 personnels œuvrent à répondre aux demandes des étudiants et des chercheurs tant au sein des services transversaux que dans les différentes bibliothèques du site (36) pour y accueillir le public. « Notre politique documentaire est centrée sur une démarche "usager". Nous souhaitons être au plus près des besoins pour satisfaire les attentes de chacun » déclare Caroline Lafon, directrice de la documentation depuis septembre 2018.

« Il y a un aspect scientifique dans le métier de conservateur de bibliothèque »

Diplômée de sciences politiques, Caroline Lafon s’engage dans une formation qui la conduira à devenir conservateur de bibliothèque. « J’ai découvert ce métier au cours de mes études alors que j’étais monitrice étudiante en bibliothèque universitaire. J’ai aimé l’aspect scientifique de la réflexion sur la connaissance et la transmission des savoirs. Cela répondait à ma curiosité. » Un premier poste à la Bibliothèque nationale de France (BNF) à Paris marque le début de sa carrière. Elle y restera 9 ans. « J’étais déjà amenée à côtoyer un public de chercheurs, le rez-de-jardin de la BNF leur étant réservé » précise Caroline Lafon.

Après quelques années passées à l’université Paris Est-Créteil puis à l’université de Nantes, Caroline Lafon arrive à Bordeaux en septembre 2013 pour diriger le Service commun de la documentation de l’université Montesquieu Bordeaux IV, avant de rejoindre celui de l’université de Bordeaux en 2014. Dès 2015, aux côtés d’Anne-Marie Bernard, directrice de la Direction de la documentation dont elle devient l’adjointe, elle engage un processus de réorganisation « au long cours » dans la lignée d’U25, le projet stratégique de l’université de Bordeaux.

S’adapter aux changements et accompagner chacun

Compte tenu de l’évolution très rapide des technologies de production, de diffusion et de traitement de l’information due au virage du numérique, l’offre de services documentaires se transforme. « Nous sommes à un tournant de l’évolution de l’information scientifique et technique avec la notion « d’open science » (science ouverte). Les bibliothécaires sont au centre de ce dispositif et doivent s’adapter. Caroline Lafon entend conforter le rôle des professionnels de l’information scientifique et technique en matière de formation, de recherche et d’innovation. « Nous devons nous former en permanence afin d’être en phase avec les nouveaux usages, les nouveaux outils. »

Cela se traduit depuis 2017 par une nouvelle organisation des activités de la Direction de la documentation pour être au plus près des besoins de tous les publics. Cette structuration intègre ainsi quatre services dédiés (collections documentaires, accueil des publics, formations documentaires et soutien à la recherche) et deux services interuniversitaires (Scoop et Urfist) qui portent les actions menées avec les partenaires de l’université de Bordeaux.  

Les nombreux projets en cours (développement d’outils de formation en ligne à la recherche documentaire et de dispositifs d’évaluation des compétences informationnelles, valorisation des publications scientifiques de l’établissement, gestion des  données de la recherche, numérisation de documents à la demande….) témoignent d’une dynamique en phase avec la trajectoire de l’université de Bordeaux.

Sources : données ESGBU 2017 (bibliothèques intégrées de la direction de la documentation)
* données réseau documentaire UB
** données réseau documentaire sites universitaires bordelais