Identifier les étudiants en situation difficile
Les 15 000 étudiants du collège Droit, science politique, économie, gestion (DSPEG) ont été contactés courant mars par mail ou sms par la direction du collège. Objectifs ? Avoir des retours sur le dispositif de continuité pédagogique mis en place et identifier les étudiants en situation difficile.
- 12/05/2020
©Dean Moriarty de Pixabay_textin
Même si les conditions de confinement ont été différentes pour chacun, même si certaines personnes se sont adaptées plus facilement que d’autres, cette situation inédite est restée compliquée pour tous et a rendu la condition des étudiants en situation précaire encore plus difficile : difficultés financières, isolement, problèmes de logement, de connexion, stress lié aux études et aux examens…
Prendre contact avec l’ensemble des étudiants
Afin d’identifier concrètement ces cas et pouvoir leur venir en aide, Samuel Maveyraud, directeur du collège droit, science politique, économie, gestion et son équipe ont mis en place une campagne de prise de contact par mail ou sms. « Nous avons conçu un questionnaire de 10 questions à remplir en moins de 5 minutes en leur demandant de noter leurs difficultés sur une échelle de 5 » explique Samuel Maveyraud.
13 000 mails et 12 569 sms ont ainsi été envoyés. 3486 réponses ont été reçues.
La majorité des étudiants va bien
« Parmi ces réponses, nous avons été heureux de constater que la grande majorité ne rencontre pas de problème. Nous avons identifié 12% d’étudiants en situation difficile. Et seulement 2% ont déclaré être en grande difficulté » poursuit le directeur du collège.
Ces étudiants (environ 500) ont été contactés personnellement par téléphone par les directeurs d’études de licence et les responsables de mentions de master selon une répartition bien organisée. Une première pour ces enseignants qui se sont particulièrement investis dans cette action. « Nous avons eu un très bon retour des étudiants suite à cette campagne de phoning. Ils ont été rassurés d’être écoutés. Les cas très difficiles (3 personnes) ont été pris en charge par les services concernés. »
Quant aux examens, 87,5% des étudiants se déclarent être en capacité de les passer à distance.
Le stress lié à cette situation concerne surtout la peur des bugs de connexion à la plateforme et la crainte de l’évaluation par QCM.