Sandrine Rui, vice-présidente de la formation, de la vie universitaire et citoyenne

Sandrine Rui, enseignante-chercheure en sociologie a été élue vice-présidente de la formation et de la vie universitaire et citoyenne par la Commission formation et vie universitaire le 12 février 2018 sur proposition de Manuel Tunon de Lara, président de l’université de Bordeaux.

  • 26/02/2018

Sandrine Rui © A. Pequin Sandrine Rui © A. Pequin

Maitre de conférences en sociologie et chercheure au Centre Emile Durkheim,Sandrine Rui aurait pu être journaliste. C’est d’ailleurs sur cette voie qu’elle s’engage bac en poche en intégrant l’option journalisme de l’IUT de communication de l’université Bordeaux Montaigne. « Je n’étais pas pressée en sortant et j’ai poursuivi mes études en intégrant une deuxième année de sociologie à l’université Bordeaux Segalen. Mais, plus je devenais sociologue, moins je pouvais être journaliste » constate-t-elle. Elle a donc poursuivi jusqu’à l’obtention d’un doctorat en sociologie en 2001, mené sous la direction de François Dubet. 

Faire participer et participer

Avant d’être recrutée à l’université Bordeaux Segalen en 2005, Sandrine Rui fait un détour par le conseil en communication publique au sein d’un cabinet parisien. « Une expérience passionnante d’accompagnement de démarches de concertation », qui a nourri  ses travaux sur la démocratie participative. Une thématique de recherche qu’elle explore encore aujourd’hui, tout en interrogeant d’autres objets comme la discrimination.

En 2007, elle devient directrice du département de sociologie et s’implique dès 2008 dans la vie politique de l’établissement en siégeant au conseil d’administration présidé par Manuel Tunon de Lara, avec lequel elle noue une relation de confiance et d’estime réciproque. Au moment du chantier de la Nouvelle université de Bordeaux, ce dernier lui confie  le projet de construction du collège sciences de l‘Homme, qu’elle dirigera à partir de 2014. « Ce collège aura été un poste d’observation et d’action idéal pour m’approprier les enjeux autour de la formation, connaître le quotidien des composantes et préparer à une vice-présidence dédiée », pressent Sandrine Rui.

Défi personnel, défis collectifs

Joueuse de bridge et pianiste à ses heures, Sandrine Rui a du goût pour les épreuves et les énigmes à résoudre. « Tout comme lorsque j’étais étudiante, j’aimais le moment qui précède la découverte d’un sujet d’examen  » précise la nouvelle vice-présidente. Mais les défis qui s’annoncent seront bien une affaire d’équipe. Elle travaillera en coordination étroite avec les autres vice-présidentes du domaine : Cécile Bébéar, à la formation tout au long de la vie, Isabelle Rondot, à l’orientation, aux relations avec le secondaire et à l’insertion professionnelle et Anne-Marie Tournepiche, à la vie étudiante et à la vie de campus. Elle sait aussi pouvoir compter avec les équipes du pôle Formation insertion professionnelle et vie universitaire (FIPVU).

« C’est rassurant de s’engager dans cette fonction avec des personnes de cette qualité » affirme Sandrine Rui, confiante. Au programme, la poursuite de la refondation  pédagogique avec la mise en place de NewDeal « une évolution constante normale dans notre monde universitaire mais qu’il faut accompagner » en améliorant en continu l’offre de formation, mais aussi le soutien aux équipes pédagogiques et la reconnaissance dont elles doivent faire l’objet.  Pour la formation comme pour la vie universitaire, l’important reste à ses yeux d’encourager les initiatives et l’implication de tous dans la vie de l’établissement. Elle restera elle-même en prise avec le terrain, et notamment l’enseignement. « Cet aspect du métier n’est que réjouissant ; garder un lien avec les étudiants et les collègues est essentiel. »