© Hugues Bretheau - université de Bordeaux

Quelles sont vos ambitions pour ce deuxième et dernier mandat à la présidence de l’université de Bordeaux ?

Mon projet reste le même. C’est celui pour lequel mon équipe et moi-même avons été élus. Celui de faire de l’université de Bordeaux une grande université de recherche, pluridisciplinaire, internationale, au service des intérêts de la société et permettant au plus grand nombre de réussir. Bien qu’il commence à porter ses fruits, ce projet s’inscrit dans un temps long, à l’image des sites universitaires européens auxquels il a fallu entre 10 et 15 ans pour se construire.

Ce projet se décline en quatre axes étroitement imbriqués :

• Un soutien renforcé à l’amélioration continue de la formation, de l’orientation et de l’insertion 
• Une nouvelle étape pour la recherche 
• Une organisation de la vie institutionnelle plus en proximité
• Une ouverture plus vaste à l’international et vers la société

A chacun de ces axes correspondent des engagements et des actions que je souhaite porter et mener à bien avec une équipe en partie renouvelée.

Comment votre équipe est-elle réorganisée ?

Cette nouvelle équipe est constituée autour de quatre grands pôles correspondant aux quatre axes du projet.

• Vie institutionnelle dont le vice-président Antoine de Daruvar a été élu en conseil d’administration jeudi 18 janvier
• Formation et vie universitaire
• Recherche et innovation
• Relations extérieures

Chaque pôle sera dirigé par un vice-président coordonnateur assisté de vice-présidents et de chargés de mission, chacun ayant un rôle bien déterminé à jouer dans son domaine de compétences.  
A titre d’exemple, il y aura un vice-président en charge des ressources humaines au sein du pôle Vie institutionnelle et un autre en charge de l’internationalisation qui dépendra du pôle Relations extérieures.

La nomination d’une équipe de femmes et d’hommes à des postes de vice-présidents, de vice-présidents délégués et de chargés de mission, sera officielle courant février.

A quels principaux enjeux allez-vous devoir répondre au cours de ces 4 années ?

Ce projet répond en effet à des défis que nous allons devoir anticiper à plus ou moins long terme.  
Assez rapidement, la mise en œuvre de la réforme pour la réussite de tous les étudiants implique de faire face à des problématiques de capacités d’accueil adaptées au flux.
Nous devons également démarrer notre projet de « Nouveaux cursus universitaires » (NewDeal). A court terme également, nous prévoyons d’améliorer l’organisation de l’établissement pour aller vers plus de décentralisation et de proximité. Nous porterons une attention particulière à la qualité de vie au travail, sujet important. Nous allons poursuivre la réorganisation de la recherche autour de pôles ou d’instituts qui porteront notre stratégie dans le domaine.
Par ailleurs, le défi de l’emploi est à moyen terme un enjeu de taille. Il s’agit de poursuivre la dé-précarisation entamée et d’accompagner la croissance des emplois. La transformation numérique est également un  challenge conséquent sur lequel il est essentiel de mettre l’accent. Nous devons aussi travailler à consolider et élargir notre politique régionale et à développer une véritable stratégie européenne.
Mais in fine, le véritable défi est celui du développement durable, pas seulement au sens environnemental du terme mais au sens large qui inclut la soutenabilité de notre modèle économique, une nouvelle approche de notre patrimoine et de notre relation avec la société.
Nous devons démontrer que notre système est efficace pour que l’État continue d’investir et que ce cercle soit vertueux.

C’est ce projet pour la réussite de tous que je défendrai tout au long de ce mandat.