La Première année commune aux études de santé à Agen
Depuis la rentrée 2019, 75 étudiants suivent les cours de la Première année commune aux études de santé (PACES) de l’université de Bordeaux depuis le campus agenais du Pin. Agen est la troisième antenne délocalisée de la PACES bordelaise après Pau en 2017 et Dax en 2018. La signature de la convention délocalisation a eu lieu jeudi 24 octobre 2019 à Agen.
- 25/10/2019
* en photo : Jean Dionis du Séjour, président de l’agglomération d’Agen, maire d'Agen, Françoise Jeanson, conseillère régionale déléguée à la santé, Manuel Tunon de Lara, président de l'université de Bordeaux et Sophie Borderie, présidente du Conseil départemental de Lot-et-Garonne
Ce jeudi 24 octobre 2019, Françoise Jeanson, conseillère régionale déléguée à la santé représentant Alain Rousset, président du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine, Sophie Borderie, présidente du Conseil départemental de Lot-et-Garonne, Jean Dionis du Séjour, président de l’agglomération d’Agen, Maire d’Agen, et Manuel Tunon de Lara, président de l’université de Bordeaux, ont signé la convention de délocalisation des enseignements de la Première année commune aux études de santé (PACES) de l’université de Bordeaux sur le campus agenais du Pin, en présence de Yann Delbrel, directeur du Campus d’Agen-Le Pin, pour qui cette journée est « émouvante et importante dans l’histoire d’Agen ».
Cette initiative du collège santé de l’université de Bordeaux en partenariat avec la Région Nouvelle Aquitaine et l’agglomération agenaise devrait permettre de susciter davantage de vocations auprès des lycées de la région d’Agen pour les métiers médicaux et paramédicaux, notamment chez les jeunes issus de milieux moins favorisés, en leur donnant l’opportunité de passer cette année difficile au sein de leur domicile familial et donc à moindre cout. Par ailleurs, ces conditions d’études plus confortables sont un facteur de réussite. Jean Dionis du Séjour, Président de l’agglomération d’Agen, Maire d’Agen insiste le rôle social très important de l’ouverture de la PACES sur le campus du Pin et de cette opportunité qui permet à une certaine catégorie de jeunes d’avoir accès à ce type d’études. «Etudier à Agen, c’est trois fois moins cher qu’à Bordeaux » rappelle-t-il.
Avoir une politique d’implantation territoriale est une ambition forte pour l’université de Bordeaux
Manuel Tunon de Lara — Président de l'université de Bordeaux
Ce projet s’inscrit dans la politique d’aménagement du territoire menée à la fois par la Région Nouvelle Aquitaine, le Département et l’Agglomération agenaise tant en matière de répartition de l’offre de l’enseignement supérieur que de maintien d’une démographie médicale satisfaisante. Françoise Jeanson rappelle à cet égard que parmi les 10 antennes de PACES délocalisées en France, 5 se trouvent en Nouvelle Aquitaine. « C’est un vrai projet territorial de santé auquel nous participons en ouvrant cette première année aujourd’hui » déclare-t-elle.
Pour Sophie Borderie, présidente du Conseil départemental de Lot-et-Garonne, la délocalisation de la PACES à Agen est « une grande victoire pour notre département. C’est une chance pour les étudiants, une chance pour Agen et le Lot et Garonne et une chance pour l’offre de soin sur notre territoire ». Cette implantation de délocalisation de la PACES a pu voir le jour comme celles de Pau et de Dax grâce aux investissements portés par la Région Nouvelle Aquitaine.

Un enseignement à distance
Les cours magistraux ont lieu tous les après-midis en différés depuis Bordeaux et les enseignements dirigés (ED) se déroulent dans les deux salles immersives aménagées et équipées à cet effet. Le reste du temps est consacré au travail personnel et au cours de Tutorat. Le système de tutorat proposé à tous les étudiants de PACES y compris ceux des antennes délocalisées dont Agen. Le tutorat est proposé pour partie à distance également.
Les étudiants agenais doivent se rendent à Bordeaux pour les examens qui se déroulent en décembre et au printemps. A l’issue de cette année, les étudiants reçus au concours d’entrée dans une des filières de santé ou paramédicales devront s’installer à Bordeaux pour poursuivre leur cursus.