Chaque année depuis 2005, l’Inra décerne ses Lauriers qui mettent à l’honneur ses chercheurs, et qui sont aussi un hommage à la diversité des missions et des métiers de la recherche agronomique publique. Lors de la cérémonie du 8 décembre 2015 au Grand Palais à Paris, en présence notamment de Thierry Mandon, Secrétaire d'état à l'Enseignement Supérieur et à la recherche, de François Houllier, président directeur général de l'Inra et de Manuel Tunon de Lara, président de l'université de Bordeaux, deux chercheurs de l’Inra Bordeaux-Aquitaine ont été distingués : Sophie Layé et Sylvain Delzon.

Le prix « Défi scientifique » distingue ainsi un chercheur qui répond à une problématique d’intérêt majeur pour notre société : cette année, il s’agit des liens entre alimentation et cerveau, sur lesquels travaille Sophie Layé avec son équipe.

Le prix « Espoir scientifique » est attribué à un jeune chercheur : il s’agit cette année de Sylvain Delzon pour ses recherches sur la résistance des arbres à la sécheresse, dans le cadre plus large de l’étude de l’adaptation des forêts au changement climatique.

Le défi scientifique de Sophie Layé

Directrice de recherche depuis 12 ans au sein de l’Institut et directrice de Nutrineuro (unité Nutrition et neurobiologie intégrée, Inra - université de Bordeaux), Sophie Layé cherche à comprendre comment la nutrition influence le système nerveux central et ainsi le fonctionnement du cerveau. Co-directrice d’un laboratoire international Optinutribrain inauguré récemment, elle souhaite aujourd’hui développer les recherches sur les liens entre nutrition périnatale et développement cérébral. Une ouverture rendue possible à l’Inra dont la force est pour elle d’être un institut pluridisciplinaire qui s’intéresse aux questions sociétales.

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L'espoir scientifique de Sylvain Delzon

Sylvain Delzon est directeur de recherche Inra depuis 2011 et membre du laboratoire Biogeco (Biodiversité, gènes, communautés, unité mixte Inra - université de Bordeaux). 

Le chercheur défie les lois de la cavitation pour étudier la réponse des forêts au changement climatique. Sur le terrain avec un monitoring in situ, mais également en laboratoire à l’aide du cavitron qui lui permet de mesurer la résistance à la sécheresse d’espèces forestières du monde entier. Pour lui, l’Inra est le lieu idéal afin de mener ses recherches à l’interface entre écologie et agronomie.

Lire le portrait de Sylvain Delzon.

Sources : Inra