L'innovation à l'honneur à l'université de Bordeaux

L'année 2020 commence bien pour l'écosystème de l'innovation bordelais : signatures de licence d'exploitation, levées de fonds, intégration au programme French Tech 120... Focus sur ces start-ups et projets issus de la recherche universitaire bordelaise.

  • 21/01/2020

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Des logiciels pour faciliter l'intervention dans le cadre de traitements mini-invasifs

Deux innovations, issues de la recherche publique néo-aquitaine ont été licenciées par la SATT Aquitaine Science Transfert à des entreprises spécialisées. Ces deux logiciels vont permettre de franchir un cap dans la prise en charge des patients dans le cadre de traitements mini-invasifs.

  • Améliorer la précision et la sécurité du geste du radiologue interventionnel

Développé par des chercheurs l’Institut de mathématiques de Bordeaux (IMB ; université de Bordeaux, Bordeaux INP, CNRS), ce nouveau logiciel permet d’estimer, à partir d’images hétérogènes, le déplacement d’organes présents dans le champ de vue de l’écran durant l’intervention. Une licence d’exploitation a été signée entre la SATT Aquitaine Science Transfert et la société grenobloise Imactis, spécialisée en radiologie interventionnelle assistée par ordinateur, pour commercialiser cette solution innovante.

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  • Faciliter les traitements par ablation contre les anomalies cardiaques

L’entreprise américaine Abbott et la SATT Aquitaine Science Transfert ont signé un contrat de cession sur un logiciel, développé en collaboration avec l’IHU Liryc, le CHU de Bordeaux et l’université de Bordeaux. Ce nouvel outil a le potentiel de faciliter le traitement mini-invasif des patients atteints d’anomalies du rythme cardiaque.

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Des levées de fond pour 4 start-ups 

French Tech Bordeaux (un écosystème réunissant des start-ups, des investisseurs et des collectivités, œuvrant pour l'innovation et le développement économique de Bordeaux Métropole et de la Région Nouvelle-Aquitaine) a recensé le top 10 des levées de fonds 2019 des entreprises de son écosystème. Quatre des dix start-ups sont issues de la recherche de l’université de Bordeaux.

La start-up Aelis Farma a pour objectif le développement clinique d’une nouvelle classe de médicaments possédant un mécanisme d’action innovant. Une première molécule cible le système cannabinoïde, afin de traiter l’addiction et la psychose provoquées par le cannabis. Le deuxième médicament cible le traitement des déficits cognitifs de la trisomie 21.

TreeFrog Therapeutics est une start-up qui a pour objectif de rendre les thérapies cellulaires accessibles à tous, au travers d’une technologie qui permet la production en masse de cellules souches d’une qualité industrielle. La société va également intégré un nouveau programme d’accompagnement du gouvernement, le French Tech 120, pour améliorer leur impact sur la société, notamment en matière d’environnement, de diversité ou encore d’égalité femmes-hommes.

  • Fineheart (levée de fonds en 2019 : 5,4 M€)

FineHeart est une start-up qui a développé un dispositif destiné à venir en aide aux personnes souffrant d’insuffisance cardiaque. Ce dispositif baptisé ICOMS, implantable et fonctionnant comme une mini-turbine, aide le cœur à se contracter et permet d'accélérer le flux sanguin à travers la valve aortique.

Synapse Medicine est une start-up spécialisée dans le développement de l’intelligence artificielle pour aider les médecins à mieux prescrire les médicaments. Concrètement, l’assistant virtuel de la start-up permet aux médecins d’analyser instantanément l’ordonnance d’un patient, simplement en la prenant en photo.