Application ludique ou éducative, une grande polyvalence d’utilisation

Né au sein de l’équipe Rhoban du Laboratoire Bordelais de Recherche en Informatique (LaBRI - université de Bordeaux / CNRSCentre national de la recherche scientifique / Bordeaux INP), le projet Metabot est une plateforme de programmation associée à un robot quadrupède à des fins ludo-éducatives.

Elle propose un langage de programmation simple, permettant son adoption par un large public souhaitant s’initier ou pratiquer le codage informatique depuis l’élève d’école primaire jusqu’au « geek » en robotique le plus exigeant. Metabot offre une très grande polyvalence d’utilisation tant dans sa partie software que hardware. De nombreux sujets peuvent être abordés de par la transversalité technologique. Il s’agit d’un très bon moyen pour évoquer notamment les problèmes logiciels avec un enjeu concret, tangible et motivant. Metabot s’adapte aux différentes exigences des programmes scolaires, du primaire à l’enseignement supérieur, en abordant les disciplines telles que la technologie, les mathématiques, la modélisation ou robotisation.

Le robot pourra être acheté auprès de la PME bordelaiseGénération Robots en kit complet ou en pièces détachées. Les amateurs de « DIY » auront quant à eux la possibilité de télécharger les plans des pièces pour les imprimer sur une imprimante 3D. Un smart phone pourra également s’appairer directement avec le robot en Bluetooth pour lui transmettre des ordres et le piloter.

Le robot-jouet de demain

Le programme de maturation financé par Aquitaine Science Transfert va permettre d’améliorer les aspects techniques et logiciel, tels que l’architecture embarquée du robot, le logiciel de programmation, l’application smartphone/tablette, la conception des pièces plastiques, électroniques et mécaniques composant le robot dans le but d’améliorer son rendement économique et sa robustesse en vue d’une industrialisation.

Une amélioration de l’ergonomie et du design graphique de la plateforme de programmation est également prévue, de même qu’une prestation de community manager pour animer et fédérer la « communauté Metabot ». Une des ambitions à terme du projet est de licencier la technologie à un industriel du jouet pour le distribuer comme robot-jouet à plus grande échelle.

Site internet du projet

Un jeu numérique innovant adapté à tous les publics

Le projet GaME est un jeu ludo-éducatif pour l'apprentissage de la musique. Développé par une équipe de chercheurs du Laboratoire Bordelais de Recherche en Informatique (LaBRI - Université de Bordeaux / CNRSCentre national de la recherche scientifique / Bordeaux INP), ce projet est basé sur les briques du logiciel Guitar Tutor développé au LaBRI. Celui-ci met en oeuvre des algorithmes de reconnaissance audio et d’analyse des accords joués et sert à accompagner quotidiennement l’élève musicien dans son apprentissage.

Le jeu GaME va permettre d’utiliser un instrument sur une partie choisie d’un morceau. Il donnera des informations sur la musique en cours : les accords, la position des doigts, etc. A la fin du morceau, le joueur pourra évaluer sa performance avec des informations sur les accords réussis, ceux à retravailler…

Le projet GaME est à l’interface entre les logiciels exclusivement ludiques ne permettant pas d’acquérir la maîtrise d’un instrument de musique réel et les logiciels purement pédagogiques s’adressant souvent à des élèves expérimentés et avec des interfaces trop complexes pour le jeune public. Adapté aux différents niveaux, il est ainsi dédié autant aux élèves des écoles de musique qu’aux enseignants pour l’accompagnement et le suivi de leurs élèves. L’introduction dans les écoles de musique d’outils numériques ludo-éducatifs en adéquation avec les habitudes des jeunes va constituer un service supplémentaire et innovant.

Les prochaines étapes de développement du projet

Le soutien d’Aquitaine Science Transfert va permettre la « gamification » du logiciel originel Guitar Tutor, c’est-à-dire d’y intégrer des mécanismes ludiques (gameplay) pour stimuler la motivation du joueur : des niveaux de difficultés, des challenges, des récompenses... Une amélioration des algorithmes audio d’analyse de la performance est également prévue avec, in fine, des tests en milieu pédagogique auprès des utilisateurs.

Une orthèse innovante palliant les faiblesses musculaires

Cette technologie, développée dans le contexte de la robotique humanoïde, allie les compétences des roboticiens du Laboratoire Bordelais de Recherche en Informatique (LaBRI - Université de Bordeaux / CNRSCentre national de la recherche scientifique / Bordeaux INP) et des biomécaniciens de l’Unité Handicap neuromusculaire (ENDI-CAP - Université de Versailles Saint-Quentin en Yvelines / InsermInstitut national de la santé et de la recherche médicale / CHU Raymond Poincaré de Garches). Le projet Smooth Flex consiste à concevoir un nouveau type d’orthèse pour le genou en intégrant une solution innovante de mécanisme semi-passif.

L’objectif est de suppléer et soulager les patients atteints d’une faiblesse musculaire modérée à moyenne suite à un AVC ou une poliomyélite, tout en préservant leur liberté de mouvement et sans manipulation du système d’articulation. La conversion de l’énergie potentielle en déplacement horizontal (énergie cinétique) suppléera l’atrophie musculaire du patient et un stabilisateur mécanique lui permettra de contrôler son mouvement.

Des partenaires déjà très impliqués dans le projet

L’enjeu du programme de maturation mis en place par Aquitaine Science Transfert consiste à réaliser l’intégration du mécanisme semi-passif d’articulation du genou dans l’orthèse selon un cahier des charges industriel et à valider le prototype par une étude clinique au sein de l’hôpital de Garches. L’accueil très positif des professionnels industriels et hospitaliers pour le projet et la collaboration avec le CHU Raymond Poincaré de Garches, véritable centre de référence dans les domaines de l’analyse du mouvement et du traitement du handicap, laisse présager un avenir prometteur pour cette nouvelle technologie.

Un logiciel de suivi personnalisé

Prédire précisément le développement d'une tumeur reste actuellement très difficile, comme estimer de façon certaine le protocole thérapeutique optimal pour chaque patient. La modélisation mathématique apporte des réponses à ces questions.

Le projet Nénuphar (système d’évaluation et de surveillance de l’agressivité tumorale) est le fruit de travaux de recherches menés au sein de l’équipe Modélisation Mathématique pour l'Oncologie (MONC - InriaInstitut national de recherche en informatique et en automatique / Université de Bordeaux / Bordeaux INP / CNRSCentre national de la recherche scientifique ), en relation avec des équipes de l’Institut Bergonié et du CHU de Bordeaux. Il consiste à développer un logiciel permettant d’évaluer l’agressivité de tumeurs cancéreuses à partir de données d’imagerie médicale suivies dans le temps.

À partir de deux images de la lésion à des instants distincts, la méthode donne différentes indications concernant l’évolution de la tumeur à une date choisie par le médecin. Elle propose en sortie, une prédiction de l’évolution du volume de la tumeur, de sa forme et de sa localisation. Le praticien peut décider notamment du moment le plus opportun pour opérer. Ce modèle, calibré sur chaque patient, apporte une réponse et un suivi personnalisé.

Développer une version simplifiée et utilisable par les soignants

Un prototype est actuellement disponible. Il a été testé de façon rétrospective sur une trentaine de cas de l’institut Bergonié. Le plan de maturation financé par Aquitaine Science Transfert et InriaInstitut national de recherche en informatique et en automatique permet de développer une version directement utilisable par les médecins où les manipulations sont rassemblées dans une seule interface. Le prototype sera ensuite déployé et expérimenté au sein de l’Institut Bergonié et du CHU de Bordeaux.

Une meilleure prédiction du rendement des parcelles de vigne.

Co-maturé par Aquitaine Science Transfert et Les Vignerons de Tutiac, le projet EARN vise à développer un outil d’estimation du rendement des parcelles de vigne.

S’appuyant sur une demande de brevet (Bordeaux Sciences Agro, université de Bordeaux, Bordeaux INP, CNRSCentre national de la recherche scientifique ) issu du laboratoire de l'Intégration du Matériau au Système (IMS) et testé sur le terrain par les viticulteurs de la coopérative de Tutiac (Gironde), ce dispositif embarqué permettra d’apprécier le volume approximatif de vendange et donc d’anticiper les travaux à mener. Le projet bénéficie d’un financement de maturation de 112 500 euros dont la moitié est prise en charge par la coopérative des vignerons de Tutiac qui compte 480 adhérents.

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