Le street-art investit l'Institut du thermalisme
Dans le cadre d'un partenariat entre l'université de Bordeaux et le festival d'art urbain Muralis à Dax, plusieurs street-artistes ont laissé leur empreinte à l'institut en 2019 et 2020.
- 18/09/2020
Le cycle de l'eau © Jordane Sarget
Organisé par l'association Kalos, le festival Muralis a pour ambition d’implanter progressivement dans le centre de la ville de Dax, quasiment vierge de tout street-art, des œuvres réalisées par des artistes régionaux et internationaux, adaptées à l’identité de chaque lieu en concertation avec les acteurs concernés.
1re édition
Lors de la première édition, deux artistes ont investi le site de l'Institut du Thermalisme.
- Le cycle de l'eau par Jordane Saget - Juillet 2019
- Bain au Splendide par Kan DMV - Octobre 2019
Jordane Sarget s’est inspiré des lignes que dessinent l’eau sur le sable ou le fond faïencé d’une piscine thermale pour souligner et magnifier les colonnes de l’Institut de lignes d'eau ondulantes depuis sa source (cf. ci-dessus).
Kan a ouvert une fenêtre sur le moment suspendu du bain, les bienfaits du soin du corps dans une ville curiste en rendant hommage à l’histoire des termes et au riche passé art déco de la ville (cf. ci-dessous).
La communauté universitaire a pu échanger avec les artistes et participer à une session de live painting et un atelier d’initiation au street-art lors de la cérémonie de remise des diplômes.
2e édition
La deuxième édition a donné naissance à trois nouvelles œuvres sur l'Institut du Thermalisme qui devient un lieu artistique remarquable de la Ville de Dax.
- La piscine sous les palmiers, Koralie & Supakitch - Juillet 2020
- La vague, Lulagoce - Août 2020
- Petite Poissonne - Septembre 2020 (sans titre)
Koralie & SupaKitch, un duo d'artistes venant de Bayonne, ont imaginé pour l'Institut un décor où l'eau rencontre le végétal. En plaçant la nature comme source d'évasion au cœur de la ville, ils offrent une création apaisante et ressourçante.
Lulagoce a réalisé une oeuvre monumentale qui fait écho à la puissance des sources thermales voisines, représentant l'énergie des flots de la mer que survole la grue cendrée qui migre chaque année dans les Landes.
En apposant un poème original sur le mobilier urbain de l'Institut du thermalisme, Petite poissone a imaginé une œuvre qui raisonne avec les thématiques de l'eau et du thermalisme, le public et les autres œuvres du campus. Elle amène le public à regarder autour de lui, redécouvrir son environnement et faire dialoguer l’art et le patrimoine de la ville.
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