mois sans tabac, en novembre on arrête ensemble !

• Mois sans tabac, c’est quoi ?

C’est un grand événement pour vous aider à arrêter de fumer. Pendant le mois de novembre, on fait le pari de s’arrêter de fumer.

• Pourquoi participer au Moi(s) sans tabac ?

Quand vous arrêtez de fumer à plusieurs, avec des amis, des voisins, des collègues, c’est plus facile : tout le monde s’encourage !

• Pourquoi 1 mois ?

Parce qu’après 1 mois, vous ressentez moins l’envie de fumer. Vous avez donc plus de chance d’arrêter pour de bon.

Bien se préparer à une tentative d’arrêt

Si la majorité des fumeurs.ses souhaitent décrocher de la cigarette, les taux de transformation de ces tentatives en arrêt définitifs sont très faibles sans aide extérieure. « Sans accompagnement, la probabilité de rechute est presque systématique. Les personnes concernées se découragent et les dommages s’accumulent… » Indiquait le professeur Marc Auriacombe, chef du pôle addictologie du centre hospitalier Charles Perrens à Bordeaux et directeur adjoint du laboratoire Sanpsy (CNRS et université de Bordeaux) dans une interview de 2017. Mieux vaut alors se faire aider.

Un mois pour jouer collectif

L'idée est donc de créer un mouvement collectif pour soutenir les fumeurs qui stoppent la cigarette. Pour cela, tout au long du mois, des événements  seront organisés  (consultations, ateliers, échanges…) par des médecins et des infirmièr(e)s de l’Espace santé étudiants à destination des étudiants. 

En plus des ateliers gratuits proposés par l’Espace santé étudiants les intéressés pourront également s'appuyer sur l'application Tabac info service un dispositif d'information et d'aide à l'arrêt du tabac. Les inscrits au challenge, peuvent aussi rejoindre le groupe aquitain sur Facebook pour s’encourager mutuellement et recevoir gratuitement un kit d’aide à l’arrêt. Ce kit est également disponible à l'Espace santé Etudiant. 

Jeanne, un agent conversationnel animé pour dépister les problèmes d’alcool et de tabac

Développé au sein du laboratoire Sanpsy, Jeanne est un outil de réalité virtuel qui a vocation à seconder les professionnels. Il s’agit aussi de faciliter l’accès du dépistage précoce pour l’ensemble de la population afin d'améliorer le dépistage et faciliter l'accès au traitement.

Jeanne pose des questions aux patients sur leur consommation afin d’évaluer les addictions, puis détermine la meilleure orientation à donner pour permettre au médecin d’intervenir utilement lorsque c’est nécessaire. « Les personnes ainsi dépistées pourront plus rapidement accéder à une prise en charge et le médecin peut passer à une phase thérapeutique de première intention sans délai » précise Marc Auriacombe.