Le plan stratégique, réflexion portée par l’équipe de direction de l'université dès 2015, a fait l’objet de plusieurs séminaires internes afin de dégager des thèmes, des priorités. Ce travail s’est appuyé sur la réflexion menée par les collèges et les départements, afin d'anticiper les défis de demain en termes de recherche et de formation. Les grandes orientations ont été discutées par le conseil d’orientation stratégique, dans lequel siègent nos partenaires. C'est un travail collectif, une vision à long terme.

Manuel Tunon de Lara — Président de l'université de Bordeaux

Quatre thèmes retenus

Les grandes lignes du plan stratégique de l'université de Bordeaux se déclinent en 4 grands thèmes. Les thèmes traduisent les axes de développement de l’université de Bordeaux en prise directe avec ses missions essentielles et ses potentiels. Pour chacun des thèmes, des objectifs spécifiques sont formulés, visant à renforcer la position compétitive de l’université de Bordeaux sur la scène internationale en matière de recherche, de formation et d’innovation. 

• Un rôle renouvelé pour l’université : il s’agit de s’appuyer sur ses meilleures forces de recherche pour contribuer à relever les grands défis sociétaux ; cela passe par certaines spécialisations fortement ancrées dans l'environnement économique et social et par une approche multidisciplinaire assez systématique.
• Une expérience académique renforcée : l’offre de formation doit correspondre aux besoins des étudiants et de leurs futurs métiers, l’université doit s’ouvrir sur son environnement, en particulier celui des entreprises. Ce renouvellement est également pédagogique, l’université doit se positionner en leader.
• Des savoirs ouverts à l’innovation et la créativité : l’université doit être un vivier de créativité et faciliter le plus possible l’innovation en étant en pointe dans la recherche, en s’appuyant sur celle-ci pour enseigner, en se nourrissant de plusieurs disciplines à la fois, en accompagnant les talents dans leurs initiatives. Cette dynamique doit permettre de créer peu à peu une forme d’écosystème dans lequel les entreprises trouvent leur place et dont elles tirent des innovations pour leur propre développement.
• Une efficacité institutionnelle : il n’y a pas d’avenir sans soutenabilité institutionnelle. L’université de Bordeaux doit s’appuyer sur un dispositif responsable et financièrement soutenable. 

Quatre priorités : quatre leviers 

Les priorités constituent les leviers clés pour atteindre les objectifs de développement visés par le plan stratégique, qui doivent faire l’objet d’une attention particulière et de stratégies opérationnelles dédiées.

• Priorité 1 : l’internationalisation de l’ensemble de ses activités pour en permettre une progression générale, au bénéfice de ses publics, les étudiants en premier lieu.
• Priorité 2 : l’intégration du numérique dans les actions et les services de l’université de Bordeaux, pour ses apports à la rénovation des pratiques, au décloisonnement des distances (culturelles, géographiques, symboliques) et de façon générale à l’enrichissement de l’expérience et la diffusion des savoirs au plus grand nombre.
• Priorité 3 : faire d’un des campus les plus vastes d’Europe et de la présence de l’université de Bordeaux sur un territoire étendu, les atouts d’une vie de campus dynamique, un espace de circulation des savoirs et de mixité des publics. Lieu recherché pour ce qui s’y passe et pour ses infrastructures de qualité, il est une source de créativité intégrée dans la ville.
• Priorité 4 : attirer et faire grandir les talents, étudiants, chercheurs, enseignants, personnels est la clé de voûte d’une institution fondée sur la connaissance. L’université de Bordeaux reconnaît pleinement ce facteur essentiel de sa réussite dans ses missions et ses ambitions.

D'autres facteurs pris en compte

Les facteurs externes retenus comme étant des risques ou des opportunités pour atteindre les ambitions visées par l’université de Bordeaux sont de plusieurs ordres :

• Technologiques, incluant la transformation des modes d’apprentissage et de diffusion des connaissances pouvant parfois créer de nouvelles formes de concurrence ;
• La mondialisation de l’enseignement supérieur et de la recherche ;
• La pression budgétaire sur les institutions académiques, et la nature capitalistique de la recherche de pointe influençant les partenariats public-privés ;
• Les transformations du marché du travail, notamment la demande accrue de formation au long de la vie ;
• L’organisation de l’enseignement supérieur et de la recherche à l’échelle de l’Union européenne, la circulation des biens et des personnes.