Hôpital des nounours

Une initiative des étudiants en santé pour familiariser les «petits» avec le monde hospitalier. Organisé depuis presque 10 ans par les étudiants en médecine et l’association des Carabins de Bordeaux, cet hôpital d’un genre un peu particulier accueillera du 10 au 14 février 2014, nounours et autres doudous malades.

Installé dans l’espace santé de l’université de Bordeaux sur le campus Carreire, l’hôpital des nounours a pour principal objectif de familiariser les jeunes enfants des écoles maternelles avec le monde hospitalier et diminuer ainsi leur angoisse face à la maladie et aux traitements.
Doudou lapin a bien du chagrin, il a de la fièvre !…

Durant 5 jours, ce sont près de 350 enfants de moyenne et grande section de maternelle qui vont venir faire examiner et soigner leurs doudous. En guise de « nounoursologues », plus de 150 étudiants en médecine, pharmacie, odontologie, maïeutique avec le renfort de futurs infirmiers, psychomotriciens, orthophonistes, orthoptistes, kinés, podologues et même les pompiers....
Tout comme dans un vrai hôpital et selon les pathologies, les doudous seront orientés : bloc opératoire, radiologie, pharmacie, cabinet dentaire, salle de soins.... Un parcours de 45 minutes au cours duquel les étudiants expliquent leurs gestes aux enfants, dédramatisant ainsi les craintes de la piqûre et de la blouse blanche.
Une expérience particulièrement enrichissante pour les étudiants

Pour les étudiants qui participent à ce projet, l’hôpital des nounours est une opportunité ludique et enrichissante de se familiariser avec leur futur métier. « Notre objectif est bien sur de calmer les craintes de la piqure ou de la blouse blanche, mais c’est aussi pour nous, futurs soignants, une occasion d’appréhender notre future activité professionnelle » explique Adèle Amigues, étudiante en 3ème année de médecine, vice-présidente «santé publique» des Carabins de Bordeaux.
Enfin, pour se préparer à répondre au mieux aux questions ou aux angoises des enfants, public qu’ils connaissent peu, les étudiants qui le souhaitaient ont participé à une formation en amont avec un pédopsychiatre.

Mise à jour le 10/02/2014