Diane Inguimbert et le coach du Pôle U Judo, Cédric Terret © Brool Video

Après avoir expérimenté la danse, Diane Inguimbert, à la recherche de combat et de compétition, s’est tournée vers le judo lui permettant ainsi d’évacuer son énergie.
La jeune fille s’entraîne actuellement dix heures par semaine. Dans ces conditions, assister à tous les cours n’est pas chose aisée. « Le but c’est d’arriver à faire tous les entraînement sans pour autant rater trop de cours » explique Diane, affirmant que l’organisation est réellement la clé de la réussite. Le service Phase de l’université de Bordeaux qui accompagne les étudiants sportifs de haut niveau fait partie des raisons ayant poussé la judokate à s’inscrire sur le campus bordelais. Diane avait déjà une idée précise de ses ambitions universitaires mais la présence de ce service, qui n’est pas toujours mis en place dans les universités, a conforté la jeune femme dans son choix.
« L’université de Bordeaux nous permet vraiment d’aller au bout de notre projet sportif grâce à l’accompagnement dont nous bénéficions » confie sincèrement la judokate. Diane peut donc se concentrer sur son parcours d’athlète sans craindre pour le déroulement de ses études.

Différents adversaires, différentes sensations

Combattre sur le campus bordelais permet à Diane d’affronter un grand nombre d’adversaires. « Avoir différents adversaires, ça veut dire avoir différentes sensations avec chacun. Avoir des combats variés permet réellement de s’améliorer » analyse la jeune femme. L’université de Bordeaux accompagne de nombreux sportifs comme la jeune fille et pouvoir les côtoyer apporte aussi de la diversité dans le quotidien de Diane. « Fréquenter des étudiants pratiquant d’autres sports m’oblige à sortir un peu de l’ambiance judo, parce qu’il est vrai qu’on a tendance à beaucoup rester entre nous ! C’est vraiment enrichissant » explique la judokate.

Du bronze à l’or

Au cours de sa carrière sportive, Diane a eu l’occasion de remporter plusieurs médailles et elle n’a pas l’intention de s’arrêter !
Sa dernière victoire ? La médaille d’argent aux Championnats de France juniors 2020. À l’évocation des Jeux Olympiques de Paris de 2024, l’étudiante explique : « c’est trop loin pour arriver à s’y projeter, mais c’est un rêve pour tous je pense ». En attendant, l’année 2021 est entamée et la jeune femme est bien déterminée à s’élever sur la première place du podium. « Mon but c’est de décrocher une médaille d’or aux Championnats de France juniors et d’aller jusqu’aux Championnats d’Europe dans cette catégorie » affirme calmement la judokate.

par Clara Hirsch en Licence 3 information et communication - université Bordeaux Montaigne