Enola Grollier, handballeuse déterminée

Enola Grollier, 21 ans, étudiante en troisième année de STAPS à l’université de Bordeaux est également handballeuse au Mérignac Handball Club (MHB). La jeune fille occupe les postes d’arrière gauche et droite dans cette équipe de Ligue Féminine.

Enola Grollier © Brool Video Enola Grollier © Brool Video

Initialement basketteuse, Enola Grollier s’est naturellement tournée vers le handball pour ne plus jamais s’arrêter. La jeune fille concilie maintenant ce sport, en club et à l’université, avec ses études en STAPS à Bordeaux. « Entre le MHB (Mérignac Handball Club) et l’université, j’ai deux entraînements par jour, le tout avec les cours intercalés » livre la handballeuse.
C’est pour des profils comme celui d’Enola qu’intervient le service Phase. L'objectif ? Aider ces sportifs de haut niveau à optimiser au mieux leur temps et leur permettre d’accéder à tous les cours, même en cas d’absence. « C’est un accompagnement très bien mis en place, on a des réponses rapides et il est facile d’échanger avec les responsables » explique-t-elle.

Un campus équipé

Le sport universitaire apporte un complément plus léger aux entraînements d’Enola qui apprécie la diversité d’infrastructures à disposition et la volonté d’implication du campus bordelais dans la vie sportive. « L’université de Bordeaux a pris le parti de développer le sport, ce n’est pas le cas partout. Il y a vraiment tous les équipements adéquats pour chaque discipline » reconnaît la jeune athlète.

La handballeuse confie avoir intégré l’université de Bordeaux principalement pour le bon niveau en handball, mais quelle que soit la discipline, elle affirme : « Il y a un bon travail de relation entre le sport et les études, pleins de choses sont mises en place, c’est vraiment bien ».
Pour Enola, le handball est synonyme d’intensité de jeu et de contact. Bien que les entraînements universitaires soient moins éprouvants que ceux du Mérignac Handball Club, la jeune fille les apprécie tout autant. « Quand je m’entraîne au MHB c’est vraiment professionnel, alors qu’ici c’est plus pour le plaisir ! » révèle-t-elle.
Cette pratique sportive sur le campus, encadrée par René Vernet, représente un plus pour l’étudiante. « Observer sa manière d’entraîner, c’est réellement bénéfique » estime Enola en évoquant son coach.

La jeune femme a également pu expérimenter le programme COPS (Centre d’Optimisation de la Performance sportive) qui entre dans la formation STAPS. Pour elle, ce système d’apprentissage d’étudiant à étudiant permet de comprendre la manière dont les autres sont eux-même entraînés et assure une certaine « entrée dans le professionnalisme ».

Étape par étape

Après avoir gagné le titre de Championnes de France 2019 avec son équipe du MHD en deuxième division, Enola Grollier est montée en première division l’année dernière, en dépit d’une saison compliquée due au COVID19. Malgré tout, ses ambitions pour 2021 sont bien fixées : « l’objectif de l’année, c’est vraiment de rester en première division » exprime la jeune fille avec conviction.
Bien que l’équipe de France soit un rêve d’enfance pour Enola, les Jeux Olympiques 2024 ne font pas partie de ses objectifs pour le moment. La handballeuse avance « étape par étape » et se consacre maintenant entièrement aux Championnats en première division.

par Clara Hirsch en Licence 3 information et communication - université Bordeaux Montaigne

Mise à jour le 08/02/2021