Julien Cadel © Brool Video

Après avoir débuté le handball à Créon dès son plus jeune âge, Julien Cadel s’est démarqué dans les équipes de Libourne et Sélestat (Alsace) pour enfin être sélectionné par l’équipe nationale de Belgique. En parallèle, le jeune homme poursuit ses études en STAPS à l’université de Bordeaux.

Au cours de ses entraînements personnels mais également dans le cadre de sa formation, Julien pratique chaque jour les différentes infrastructures sportives du campus bordelais. Il rapporte : « L’université de Bordeaux offre vraiment une diversité sportive, il y a un grand nombre de disciplines proposées, des infrastructures adaptées et de nombreux créneaux pour pratiquer ». S’entraînant parfois jusqu’à cinq fois par semaine, Julien explique favoriser le handball à ses études, en essayant malgré tout de suivre au mieux ses cours. Heureusement, le jeune handballeur se sent bien accompagné par l’université et les programmes mis en place pour les sportifs de haut niveau.
En effet, il est aidé par le service Phase grâce auquel il est assuré d’un suivi pédagogique complet et d’un accès en ligne à ses cours. De cette manière, le jeune homme peut se plonger dans le handball et les compétitions sans s’inquiéter du retard pris dans ses études. « Il nous suffit de donner nos horaires d’entraînement, les dates de nos matches puis tout est organisé de sorte à ne pas impacter notre formation universitaire » renseigne-t-il.

Le sport universitaire : « un apport individuel important »

Le jeune homme trouve dans le sport universitaire un réel complément par rapport à sa pratique en club ainsi qu’une « nouvelle vision du handball » apportée par René Vernet, référent pédagogique pour les étudiants sportifs de haut niveau en STAPS à l’université de Bordeaux.
Combiner le handball en club et à l’université permet à Julien de jouer avec de nouveaux coéquipiers, le poussant à changer ses habitudes. « Jouer avec l’équipe universitaire m’oblige à m’adapter, à évoluer et donc à progresser » affirme le jeune homme. À son sens, s’entraîner sous la supervision d’un autre coach lui permet de travailler les aspects de son jeu sur lesquels il n’a pas le temps de se pencher en club. « René s’occupe de nous de manière très individuelle, il prend en compte nos personnalités et m’a sincèrement permis de m’améliorer » confie Julien, le sourire aux lèvres.

Le handballeur poursuit, évoquant la pertinence du programme COPS (Centre d’Optimisation de la Performance Sportive) intégré dans la formation STAPS. « Ce sont des étudiants qui coachent d’autres étudiants, souvent sur de la préparation physique » précise le jeune homme. De cette manière, l’échange entre les entraînés et les entraîneurs peut s’avérer plus simple, sans relation hiérarchique, car tous ont le même statut.

Une carrière prometteuse

Avoir passé son enfance sur les terrains de handball, à observer son père et ses oncles, a certainement eu une influence notable sur la passion de Julien pour ce sport. Il dévoile d’ailleurs que cette discipline représente avant tout un jeu à ses yeux : pour le jeune homme, il est surtout question de plaisir. Cependant, l’étudiant évoque quand même un véritable goût du challenge, « j’aime relever des défis, me dépasser pour atteindre mes objectifs » révèle-t-il.

Fidèle à la lignée sportive familiale, le jeune athlète, occupant les postes d’ailier et arrière droit, continue d’avancer sur cette voie. Le handballeur s’entraîne maintenant sans ménagement pour obtenir une nouvelle sélection en équipe nationale de Belgique. « Aujourd’hui mon objectif personnel c’est d’arriver à réellement m’intégrer dans l’équipe belge et de pouvoir me qualifier aux Championnats d’Europe ou du Monde » conclut Julien Cadel, déterminé.

par Clara Hirsch en Licence 3 information et communication - université Bordeaux Montaigne