« Je suis un outil et une ressource »

Véronique Grenier est chargée des ressources humaines et responsable du service de gestion des personnels contractuels de recherche au sein du pôle Ressources humaines et développement social (RHDS). Un parcours intelligemment construit au gré des opportunités.

Véronique Grenier © Arthur Pequin Véronique Grenier © Arthur Pequin

Bordelaise du cru, Véronique Grenier a mis un pied dans la fonction publique en entrant au Rectorat de l’Académie de Bordeaux comme vacataire au service statistiques après des études en Mesures physiques. « C’était un job transitoire. J’ai toujours adoré l’expérimentation scientifique, je voulais être assistante ingénieure, aider les chercheurs sur la paillasse et travailler dans un laboratoire » se souvient-elle.

Mais c’est au service informatique de l’IUFM d’Aquitaine (aujourd’hui Inspé) que la jeune femme est ensuite recrutée. Elle y reste plus de 10 ans, découvre toutes les facettes des missions de service public, passe des concours administratifs, est mutée à l’université Montesquieu Bordeaux IV où elle évolue de la cellule de paie, à l’action sociale et la la formation des personnels.

« De vacataire à contractuelle puis titulaire, de la catégorie C à la catégorie A, j’ai construit mon parcours d’opportunité en opportunité. L’université m’a toujours accompagné et proposé d’évoluer au moment où j’en avais besoin » reconnait Véronique Grenier.

Besoin d’être utile

Un pied dans l’univers des ressources humaines, l’autre dans celui de la recherche (son rêve de jeunesse), c’est exactement là où Véronique Grenier se sent à sa place. Depuis 4 ans, elle est responsable d'un service de 10 personnes qui a en charge la gestion individuelle des contractuels affectés dans une unité de recherche.

« En collectif, nous assurons la gestion du parcours de ces agents. Mon rôle est d'accompagner les unités de recherche pour une gestion optimale de leur capital humain en lien avec leurs projets scientifiques. J’ai aujourd’hui atteint mon objectif : être au services des autres, une ressource pour les personnes, tout en étant au cœur des nouveautés scientifiques et pas loin de la paillasse ! » explique-t–elle enthousiaste.

« La boucle est bouclée… Voir les doctorants participer à la finale du concours Ma thèse en 180 secondes - dont certains ont un contrat géré dans mon service -, y expliquer leurs recherches et leurs espoirs me suffit à savoir pourquoi je viens travailler chaque jour ! »

L’université de Bordeaux pour vous ?

« C'est un lieu de savoirs, de transmission, de création, d'innovation. C'est un acteur essentiel du territoire qui doit porter des enjeux forts au niveau sociétal. C'est aussi un établissement chargé d'histoire qui se réinvente et qui doit s'intégrer à une société en grande mutation.

En 2030, je la vois nouvelle, moderne, agile, ouverte, en progrès. Je la vois inclusive et solidaire, relevant les défis sociétaux et environnementaux. Je la vois verte et durable. Je la vois plurielle et cosmopolite. Je la vois s'adapter aux étudiants qui sont nés en 2010 dans un monde ouvert et digital, accueillir des scientifiques qui concevront le monde d'après-demain, s'appuyer sur des personnels d'une administration réinventée.

Plus personnellement, c'est un établissement qui m'a permis d'enrichir mes compétences et mon parcours professionnel. »

Mise à jour le 05/04/2022